Maître Benjamin Busquet est associé du cabinet d’avocats liberté à Rennes. Ce cabinet est composé de 16 avocats dont 7 associés et 9 collaborateurs, ainsi que de 7 assistantes, qui constituent une équipe soudée aux expertises complémentaires.
Toujours souriant et chaleureux, son goût pour l’humain et les relations humaines caractérisent Maître Benjamin Busquet.
Afin de répondre aux questions que vous vous posez sur les avocats, et la place que tient l’humain dans cette profession, Maître Benjamin Busquet présente son parcours et ses activités.
Pourquoi avez-vous choisi la profession d’avocat ?
Pour être honnête, c’est un second choix.
J’aime l’humain. Ma première passion était la médecine à cause, ou grâce à mon père qui exerçait cette profession. Je voulais soigner, protéger et accompagner des personnes.
J’ai passé le concours pour faire médecine, mais je ne l’ai pas eu.
Ce fut un mal pour un bien, puisque cela m’a conduit à trouver une autre voie toute aussi essentielle pour aider les humains : le droit (qui soit dit en passant était l’idée cachée de mon père sur ce qui pouvait me convenir).
Cela m’a « rapproché » sur certaines discussions avec ma mère qui était fonctionnaire du ministère de la Justice et qui travaillait dans les greffes.
Dans ce parcours, j’ai fait mes études de droit à Rennes et mon master 2 à Toulon puis j’ai passé l’examen d’avocat à Rennes, ville dans laquelle j’exerce aujourd’hui en tant qu’associé du cabinet d’avocat liberté.
Dans quels domaines exercez-vous ?
J’exerce pour des professionnels en droit commercial, droits des sociétés et en droit des entreprises en difficultés.
Je dispose également d’une clientèle de particuliers, en droit bancaire, ou droit de la consommation.
Votre activité est-elle orientée vers le conseil ou la procédure ?
Mon activité est mixte, je fais du conseil et de la procédure. J’aime à penser que le conseil et la procédure se nourrissent mutuellement. On prodigue de meilleurs conseils quand on a géré des contentieux, car on connait les pièges et erreurs à éviter.
Ainsi, j’interviens de façon la plus complète pour mes clients, je peux les conseiller et rédiger des actes (statuts, contrats…), mais aussi les accompagner pour agir en justice, ou se défendre.
Pensez-vous qu’il existe des ressemblances entre le rôle du médecin et celui de l’avocat ?
Oui, ce sont des professions qui conduisent à se dévouer aux autres. Nous n’avons pas le même « serment », mais nous avons la même passion de l’humain.
Un avocat doit savoir écouter, voir ausculter la situation de son client. La place du dialogue, de l’empathie, mais également de la fermeté dans les propos, sont fondamentales.
A sa façon, l’avocat soigne les maux, c’est un « médecin du droit ».
Il accompagne ses clients pour trouver des solutions et aller mieux ou limiter la douleur, tout dépend de quel point de vue l’on se place et comment se présente le dossier.
Comme lorsqu’un patient sort de chez son médecin, un client doit se sentir apaisé et soulagé lorsqu’il sort de notre cabinet.
Le droit a également vocation à être un remède, une sorte de « médicament, si l’on veut pousser la comparaison.
Il y a une forte dimension psychologique dans la profession d’avocat, il faut écouter et comprendre l’humain pour l’accompagner et apaiser ses craintes.
Je le dis souvent à mes clients : Vous n’êtes pas seul. Je suis à vos côtés, et mon rôle est de vous éviter les problèmes (conseil), ou de les gérer avec vous et pour vous (contentieux).
Pour autant, le droit est souvent considéré de manière moins vitale que l’exercice de la médecine, ce que je comprends parfaitement.
Il n’en demeure pas moins que nous sommes étroitement impliqués dans un pan de vie de nos clients, et que le stress, ou la peur générés par un contentieux peuvent avoir des conséquences sur la santé…
L’avocat, par l’aide qu’il apporte au client, peut donc le soulager et lui éviter de devoir aller chez son médecin.
Aider un client à aller mieux amène des moments de joies partagés.
Mais bien évidemment, il y a également des moments de tristesses partagés tout autant, car le contentieux peut être difficile à vivre.
Bien évidemment, cette affection émotionnelle dépend de chacun et ne peut être considéré comme une règle générale de la profession.
Cela dépend des activités, et des avocats.
Certaines de mes consœurs et certains de mes confrères sont beaucoup plus détachés de l’humain, notamment car ils se confectionnent une carapace.
Ma façon de concevoir le métier d’avocat fait que je ne souhaite pas créer de distance entre mes clients et moi : je suis un humain qui travaille pour des humains.
Je pense que les relations entre le patient et le médecin, ou entre le client et l’avocat sont équivalentes en qui concerne les émotions et la façon dont le praticien gère la proximité ou la distance.
Quelle est la place du conseil et le rôle de l’avocat dans l’orientation du dossier ?
Le rôle de l’avocat est tout d’abord d’informer sur le droit. Mais son rôle va au-delà, il doit aussi expliquer aux clients les avantages et les inconvénients du recours en justice.
Il doit également leur expliquer le coût, le temps de la procédure, et le stress que peut générer un recours.
Il faut que les clients aient toutes les cartes en main pour décider en pleine conscience d’agir, ou de renoncer à une action.
Vous arrive-t-il de déconseiller une procédure ?
Oui. Mon rôle n’est pas de pousser un client à faire un recours si cela peut être contraire à ses intérêts.
Concrètement, je cherche prioritairement une solution amiable lorsque celle-ci est possible.
Quelle est la place du client dans la recherche de solutions ?
Comme en médecine, le patient participe à sa guérison, en droit le client a un rôle essentiel et il participe à la solution. Il est accompagné par l’avocat, ils font ensemble.
L’avocat et le client, c’est une équipe.
On avance ensemble, on perd ensemble, c’est ce qui s’appelle le lien de confiance qui est fondamental.
S’il n’existe pas avec le client, même si je me démène, nous n’arriverons à rien.
Quel est votre principale satisfaction ?
J’aime aider les autres. Je suis toujours heureux lorsque je vois que mes clients vont mieux, qu’ils retrouvent espoir, et qu’ils obtiennent gain de cause.
Ma plus belle satisfaction est le sourire d’un client. « Job is done » (le travail est fait) comme on dit.
Auriez-vous un conseil pour les jeunes qui s’intéressent aux métiers du droit et s’interrogent sur leur orientation ?
Si j’ai un conseil à donner aux jeunes, c’est qu’il n’existe pas une seule voie pour trouver l’épanouissement et le bonheur d’un travail que l’on apprécie, une raison de se lever le matin.
Tout le monde est utile à la société et à son amélioration.
Parfois, ne pas réussir dans un domaine, échouer à des concours, permet de se poser des questions que l’on n’a jamais osé se poser.
L’échec permet de grandir, de s’élever, et ouvre d’autres opportunités, comme ce fût le cas pour moi avec le droit.
Celui qui n’a pas échoué ne peut pas connaitre la satisfaction de réussir et d’évoluer.
Tout du moins, c’est mon point de vue, mais je ne prétends pas qu’il soit partagé.
Il y a forcément un métier qui est fait pour vous, il faut simplement accepter parfois de changer d’orientation, tout en conservant les valeurs qui vous sont essentielles.
Pour ma part, l’humain, l’entraide, le don de soi, sont des valeurs que je retrouve dans le droit, et je n’ai, aujourd’hui, aucun regret de ne pas avoir fait médecine, puisqu’à ma façon, je soigne les maux des justiciables, non avec des médicaments, mais avec des mots.
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Auteur : Pierre Cornou
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