Rencontre avec Constance Mosnier, Fondatrice de la chaine youtube « Le droit en 5 minutes », du magazine « Jurist Mag’ », et organisatrice du salon « Jurist Day », une juriste qui crée des contenus médias pour rendre le droit et les études de droit accessibles à tous.

Contance Mosnier

Pouvez-vous nous expliquer votre parcours et les études que vous avez effectuées ?

J’ai un parcours assez classique, mais qui à divers égards se singularise. En effet, j’ai effectué mes années de droit dans des villes différentes, pour des raisons familiales principalement. J’ai commencé par une L1 de Droit à Dijon, puis, après une année de « césure », je me suis inscrite en L2 à l’Université du Mans, où j’ai suivi ma formation à l’antenne de Laval, puis ma L3 à l’UCLY à Lyon. J’ai validé ma licence avec une mention assez-bien. Après une sélection en master, plus que difficile, j’ai finalement intégré un Master 1 en Droit Social, que j’ai dû faire en 1 an et demi pour concilier ma vie professionnelle et universitaire. À présent je poursuis mon Master 2 au sein du même Master, spécialité « Droit de la protection sociale ». Enfin, j’ai passé le CRFPA en 2023, et j’ai eu la joie d’être admissible. Je me prépare donc à passer l’examen du Grand Oral, afin d’entrer à l’école des avocats en Janvier 2024.

Pourriez-vous nous dire comment est née votre vocation juridique ? Est-ce un rêve d’enfant ? Avez-vous toujours voulu être juriste ou aviez-vous d’autres projets lorsque vous étiez enfant ?

Je ne pourrais pas dire que « depuis toujours j’ai souhaité être avocate », ce serait un mensonge. En effet, je m’étais destinée à des études de sciences politiques lorsque j’étais au lycée. Après mon échec à l’entrée dans un institut d’études politiques (IEP), j’ai fait le choix de m’orienter vers le droit, afin de m’ouvrir après une licence de droit les portes vers un master à Science Po. C’est au cours de ma L2, et après avoir vécu une année de césure difficile, que j’ai compris ma vocation et que j’ai découvert mon intérêt très fort pour les matières juridiques. À l’époque je souhaitais même faire une thèse en Droit. Après cela, mon aspiration vers le monde du droit n’a fait que croitre. Enfin, si je dois remonter à l’enfance et adolescence, je souhaitais travailler dans le cinéma !

Quels sont vos projets professionnels ? Aimeriez-vous enseigner, devenir avocate, ou avez-vous d’autres idées de carrière ?

Actuellement, je passe l’examen du CRFPA, afin d’entrer à l’école d’avocat. Je pense que cette profession me correspond particulièrement. Aussi, à travers mes activités professionnelles, je ne peux pas nier mon intérêt pour l’enseignement, mais plus largement vers le soutien des étudiants, que ce soit pédagogiquement, mais aussi pour leur orientation dans le milieu juridique. Trop de professions sont encore méconnues des étudiants et c’est dommage ! Enfin, étant à la fois cheffe de 3 sociétés, mais aussi (je l’espère) une avocate en devenir, je veux surtout pouvoir réussir à concilier ces divers aspects de ma vie professionnelle.

Votre chaine Youtube « Le Droit en 5 Minutes » rencontre un véritable succès. Pouvez- vous nous expliquer comment vous est venue l’idée de créer une chaine youtube ?

J’étais au premier semestre de ma L3 lorsque j’ai créé ma chaine YouTube, c’était pendant le deuxième confinement. J’étais alors une étudiante très rigoureuse et attentive, et j’étais confinée dans un cadre plus que confortable. J’ai pris connaissance à travers les divers échanges sur les groupes Messenger de ma faculté, des difficultés pour de nombreux étudiants de suivre leurs cours à distance. Le décrochage universitaire des étudiants en droit m’a vraiment touché, j’ai alors décidé de créer ma première playlist de vidéos pour m’aider à réviser, mais aussi aider mes camarades dans leur apprentissage. Je trouvais que le format vidéo « courte » ludique et facile à comprendre pour réussir ses cas pratiques en droit était vraiment le défi à relever ! Aussi, j’ai créé du contenu sur des thèmes qui n’existaient pas à l’époque sur Youtube. Au départ mes vidéos devaient rester en « privé », puis j’ai continué, et j’ai sorti plus d’une vidéo par jour pendant un an. Tout s’est ensuite enchainé très vite.

Quel contenu peut-on trouver sur votre chaine ?

J’ai vite eu l’envie de créer une véritable « bibliothèque » de vidéos pour tous les étudiants en Droit. Ainsi, tous les programmes sont recensés, que ce soit du L1 au Master. Les thèmes fondamentaux des matières les plus étudiées sont traités en vidéo sur ma chaine. En parallèle, il y a aussi tout un panel de vidéos « Conseils » qui a vocation à accompagner l’étudiant plus sur l’aspect « vie étudiante ». 

Comment expliquez-vous le succès de votre chaine youtube ?

Je n’ai pas la prétention de dire que ma chaine Youtube rencontre un « succès ». Disons que le système Youtube fonctionne uniquement si l’on s’y met à 100%. Il faut à la fois réussir à concilier la qualité du contenu, la diversité du contenu, la pertinence du contenu, mais aussi la régularité pour satisfaire les exigences de l’algorithme. J’ai travaillé très dur pendant de longs mois, et je ne savoure que depuis peu le véritable lancement de ma chaine. C’est comme tout, il faut s’investir pleinement pour arriver à ses fins.

Comment vous définissez vous ? Influenceuse ? Entrepreneuse ? juriste ?

Je ne me définis pas comme une influenceuse. Et je préfère que cela reste le cas. Je suis une entrepreneuse, avec trois sociétés. Je pense qu’il serait difficile de me définir, pour le moment autrement. Je suis également juriste, mais il est vrai que c’est la facette que j’expose le moins, car je suis encore en études, et je ne veux pas passer pour une professionnelle que je ne suis pas encore pleinement. Si je parviens à entrer à l’école des avocats, les choses seront beaucoup plus claires, et ce, même d’un point de vue personnel, car je n’aurais plus la crainte de me qualifier comme une vraie juriste !

Avez-vous rencontré des difficultés dans le cadre de vos activités ? Comment conjuguez-vous études et travail ? Quel temps consacrez-vous à vos études/activités professionnelles ?

D’un point de vue étudiant : Des difficultés j’en ai rencontré plus d’une. En fait, la première difficulté rencontrée est celle liée à mon âge et ma naïveté. Je n’avais jamais imaginé tout ce que j’allais entreprendre, j’ai lancé ma chaine Youtube et tous mes projets de façon toujours très spontanée, en pensant toujours que ce que je faisais avait comme objectif principal d’aider, alors rien ne pouvait me porter préjudice. Dans les faits c’est beaucoup plus complexe que cela, je me suis confronté au regard, parfois très malveillant, de certains professeurs, qui, au-delà de mépriser mon travail, m’ont encouragé à de nombreuses reprises à faire un choix entre mes études et mon entrepreneuriat. Ayant toujours tenu tête, je souhaitais conserver à la fois mes ambitions professionnelles liées à mes études de Droit, et la concrétisation de mes projets professionnels, j’ai vécu des périodes particulièrement difficiles et sous pression. Aussi, être visible publiquement implique parfois des difficultés au sein même de mes promotions. En licence, ou en master, j’ai souvent été assez seule. Après, d’un point de vue extérieur, ma vie étant très différente d’une vie étudiante plus classique, il y a cette distance qui peut parfois questionner.

D’un point de vue professionnel : Le fait d’être à la fois, jeune, étudiante, cheffe d’entreprise, et une femme, c’est parfois difficile. Dans certaines situations, je suis convaincue que « si j’avais été un homme de 30 ans barbu » ça aurait été différent. Je ne peux pas affirmer sur tous les plans que je suis victime d’âgisme, ou sexisme, toutefois, je me sens obligée, parfois, de dissimuler certains aspects de ma personne pour être prise au sérieux… et souvent ça marche encore mieux ! De plus en plus, j’arrive à être prise au sérieux, mais il est vrai qu’il m’arrive encore d’avoir des échanges compliqués du fait de mon âge, de mon statut d’étudiante, ou encore de mon sexe. Mais je suis convaincue qu’avec le temps j’arriverai à prouver que j’ai ma place aussi dans le milieu.

Vous œuvrez pour rendre le droit accessible. Que pensez-vous de l’accessibilité du droit ? Pensez-vous qu’il est nécessaire de travailler sur des formats adaptés aux citoyens ?

Le droit me semble être une matière indispensable, autant que l’on apprend le fonctionnement du corps humain en classe depuis l’âge de la maternelle. Connaître ses droits c’est aussi être en mesure de les revendiquer et de les faire respecter. Avec des cours de Droit, ou de la « sensibilisation aux droits fondamentaux », dès le plus jeune âge, je suis convaincue que de très nombreux problèmes liés aux harcèlements, ou encore des problèmes intrafamiliaux que peuvent subir certains enfants par exemple, pourront être atténués. Il est difficile de savoir que l’on agit mal lorsque l’on n’a pas conscience de nos agissements, et pareillement, il est difficile pour un individu, qui plus est jeune, d’avoir conscience que ce qu’il vit n’est pas normal, dès lors qu’il n’a lui-même pas conscience de ses droits. Alors oui, il me parait plus qu’indispensable que l’Éducation nationale s’empare de la question pour introduire des cours de Droit simples et concrets (et non pas seulement de l’éducation civique) dès l’école primaire.

Quel est votre regard sur le « legal design », le « langage clair » ?

Tout ce qui permet de faire comprendre facilement et surtout de rendre accessible des connaissances, encore plus quand elles paraissent inaccessibles à une part de la population, me semble être une excellente chose. Je suis pour la transmission des connaissances. Souvent je dis « on peut tous, tout apprendre, mais pas tous de la même façon ». Alors oui, pour moi, le legal design répond véritablement à un besoin essentiel pour de nombreux individus.

Est-il compliqué de vulgariser le droit ? Comment arrivez-vous à rendre le droit accessible sans perdre le caractère « précis » du droit ?

Ce n’est pas simple pour tous de parvenir à transmettre une connaissance de façon à être le plus universel. Cela demande un certain sens de l’empathie. Me concernant, le fait que je n’ai jamais été « première de classe » m’a permis de savoir comment parler à une personne qui ne l’est pas non plus, utiliser des parades pour permettre une assimilation simple et complète d’une notion. Alors oui, vulgariser le droit n’est pas, à mon sens, possible pour tous. Je pense aussi, à certaines personnes très cérébrales qui ont une capacité grande à comprendre vite et facilement toutes les notions, il leur sera plus difficile de savoir comment transmettre « plus simplement » une connaissance. Aussi pour ne pas perdre le caractère précis du droit, je fais l’effort de toujours utiliser le terme juridique, mais par la suite de le traduire avec des exemples simples. Ma vocation reste à l’échelle des étudiants de licence et master, je ne m’aventure pas (encore) dans des notions très spécifiques.

Vous avez créé un magazine pour les étudiants en droit, « Jurist mag ». Pourriez-vous nous expliquer comment vous est venue cette idée ? Quel est le contenu de ce magazine ?

L’idée m’est venue grâce à mon précédent projet, la JURIST DAY (Salon des études de Droit) et ma Chaine Youtube de Droit. Je souhaitais créer un outil accessible à tous les étudiants, qui permettait chaque mois d’accompagner pédagogiquement et professionnellement les étudiants en Droit. Le Magazine répond ainsi à ces 2 aspects. Dans un premier temps, l’étudiant peut suivre l’actualité, tester sa culture juridique, apprendre des thèmes de culture et réviser des notions de cours qui répondent ainsi à l’aspect pédagogique. Dans un second temps, le magazine propose chaque mois de faire découvrir une école et un métier, ainsi qu’une interview afin de permettre à l’étudiant de s’ouvrir à des perspectives nouvelles.

Créez-vous d’autres contenus pour permettre aux étudiants de développer leurs compétences ? (Exercices, méthode).

Avant que La JURIST DAY et le JURIST MAG’ ne prennent vie, j’ai créé une prépa estivale de remise à niveau durant l’été qui a accueilli une cinquantaine d’étudiants entre juillet et aout 2021. Aussi, je proposais des fiches de révision. Puis mes ambitions ont évolué et j’ai fait le choix de ne proposer via LE DROIT EN 5 MINUTES que de l’aide 100% gratuite. C’est pourquoi en 2023 j’ai proposé des séances de 20 minutes d’aide aux TD aux étudiants en Droit chaque semaine, et ce pendant 2 mois et demi. L’objectif était de me consacrer individuellement à des étudiants désireux d’obtenir de l’aide que ce soit sur une notion de cours, une lettre de motivation, ou encore leur orientation. Je réitérerai cette expérience dès fin novembre 2023, avant les examens de fin d’année. Plus de 60 étudiants ont bénéficié de ces séances.

Pensez-vous que les étudiants sont suffisamment informés et préparés au monde professionnel ? Pensez-vous qu’il faut plus de rencontres entre étudiants et professionnels ?

Non, je suis convaincue que l’on peut beaucoup mieux faire. Les étudiants n’ont pas idée de tout ce qui leur est possible et c’est regrettable. La faculté de droit devrait être une formation proposée dès la L2 en alternance. La formation devrait être une formation professionnalisante. Aussi, j’aimerais soulever un point crucial, la sélection en master est devenue particulièrement dévastatrice pour de nombreux étudiants qui se retrouvent obligés d’abandonner leurs études de Droit. Certains pensent que c’est parce qu’ils n’ont pas le niveau, ou pire qu’ils ne sont pas faits pour le droit. Or, c’est complètement faux, on peut être fait pour faire du droit, et ce même si l’on n’est pas entré en master. Il existe des formations, des concours, des écoles, ouverts après une licence de droit. Chaque année je mets en lumière toutes les solutions ouvertes aux étudiants diplômés d’une licence de droit. Malheureusement, les étudiants n’en entendent pas parler durant toute leur licence, et quand l’idée leur arrive aux oreilles ils sont frileux, ils pensent que c’est une voix « poubelle », et renoncent à des carrières particulièrement porteuses. Je trouve cela très dommage et regrettable. J’ai créé la JURIST DAY justement pour démocratiser et mettre en lumière ces écoles et formations de qualité. Enfin, je continue ma mission, à travers mon ebook gratuit « En route vers le Master » ou encore ma conférence animée à la JURIST DAY « La sélection en Master ». Donc oui, les étudiants en droit ne sont pas suffisamment informés et ni préparés au monde professionnel.

Vous avez créé le salon « Jurist day ». Pourriez-vous nous dire ce qui vous a motivé et comment fonctionne ce salon ?

Comme je le précisais précédemment, ce qui m’a principalement donné envie de créer ce salon c’était de créer l’ambition chez les étudiants en Droit. Aussi, après une période covid « chacun chez soi », j’avais envie de créer des rencontres, et des échanges de qualité entre étudiants et professionnels. La JURIST DAY s’axe sur 4 domaines, la découverte de formations, les échanges avec les professionnels, l’ambition à travers les conférences, et enfin la responsabilisation avec les ateliers d’amélioration CV/LM – Méthodologie – Art oratoire.

Quels conseils donneriez-vous aux étudiants pour développer leurs compétences écrites et orales ?

Pour améliorer ses compétences écrites et orales, il faut lire des choses dans le domaine. Ce qui m’a aidé c’est lire la jurisprudence, et l’étudiant, pour acquérir un certain vocabulaire, et surtout comprendre véritablement le sens et la portée de chaque mot. Assister aux cours magistraux est un réel conseil que je communique aux étudiants pour apprendre à s’exprimer avec éloquence, acquérir du vocabulaire et apprendre aussi sa posture. Savoir s’exprimer est l’une des plus grandes forces pour les juristes et non juriste, cela permet de gagner en assurance, de ne pas se sentir vulnérable, et de savoir aussi communiquer ses idées clairement et sans ambiguïté. C’est un outil essentiel, qui sert toute la vie. Beaucoup de concours de « plaidoiries » sont organisés, au sein des universités notamment. Je trouve que ce sont de parfaites initiatives, qui invitent l’étudiant à choisir de s’améliorer, s’assumer et gagner en professionnalisme.

Avez-vous développé des partenariats avec des professionnels, notamment pour l’organisation des salons ?

Mon premier partenaire avec qui je travaille encore en étroite collaboration à travers ma chaine Youtube est la Prépa Dalloz. Aussi, du côté de la JURIST DAY chaque édition a sa particularité, certaines écoles sont très souvent représentées, je pense notamment aux écoles du Ministère de la Justice (ENM, ENG, ENAP), mais aussi les écoles du service public de manière générale. Ces écoles sont pour moi des portes ouvertes à des carrières passionnantes que je souhaite mettre en valeur auprès des étudiants. Du côté des professionnels, je pense à la société COUTOT ROEHRIG et AVOSTAGES qui sont présents à chaque édition. Chaque nouvelle JURIST DAY me permet de tisser des liens forts avec de nombreux partenaires et professionnels. Aussi, l’événement accueille des professionnels-conférenciers, et je tiens à notamment citer Maître Rémy DANDAN avocat au barreau de Lyon qui a toujours répondu présent et donné de son temps pour l’événement.

Avez-vous d’autres projets à venir ?

D’un point de vue professionnel : Trois sociétés en 2 ans et demi, c’est déjà un bon début. Je pense, pour le moment, me concentrer sur ces 3 projets, en plus de ma vie de future élève avocate, afin de consolider et faire fructifier mes projets déjà existants. Le JURIST MAG’ a été sélectionné cette année pour un programme de l’incubateur Manufactory à Lyon, donc je pense m’investir pleinement dans cette opportunité.

D’un point de vue universitaire : Obtenir le CRFPA est le prochain projet phare de ma liste, étant admissible pour le Grand Oral 2023, je compte travailler dur encore afin d’entrer à l’école des avocats en janvier 2024.

Auriez-vous un conseil pour les jeunes qui s’intéressent aux métiers du droit et s’interrogent sur leurs notes, ou leur orientation ?

J’ai eu mon baccalauréat sans mention, j’ai atterri à la faculté de droit sans prétention, et cela ne m’a jamais empêché de progresser et d’apprendre, afin de me perfectionner et espérer aujourd’hui, être un acteur du droit. Comment ? Eh bien, il n’y a pas de recette magique, il faut travailler, persévérer, mais aussi réussir et s’efforcer à être honnête avec soi même. Il n’y pas la place à « je ne savais pas », « on ne m’a pas dit », « j’ai la flemme » dans la réussite. Je suis intimement convaincue que le travail paie, mais pas toujours de la façon dont on l’imaginait.

Auriez-vous des conseils pour les étudiants qui veulent entreprendre ou créer des contenus médias comme vous ?

Il est nécessaire avant toute chose de se poser la question de savoir « pourquoi » on veut lancer telle ou telle chose. Si c’est pour les followers, la Youtube Money, ou encore la reconnaissance, ce n’est même pas la peine de commencer. Il faut être animé par une cause, une vraie, celle qui nous donne envie de nous lever le matin, et qui ne nous empêche pas de dormir le soir par mauvaise conscience. Aussi, quand on a trouvé ce pourquoi on veut se lancer, il faut être conscient que le chemin ne sera pas forcément tout lisse et parfait, et ce, même si l’idée est altruiste, intelligente et honnête. Il faut avoir conscience que derrière il y a de la « concurrence », alors il faut très vite adopter une posture professionnelle et suivre une certaine éthique. D’autant plus que dans le milieu juridique, si l’éthique ne suit pas, l’histoire peut s’arrêter très vite et de façon très brutale. Enfin, c’est comme tout dans la vie, il ne faut pas se laisser décourager, il faut persévérer. Tout ne paye pas toujours tout de suite, ni de la façon dont on l’espérait. Travailler dur et avec le cœur, en restant droit dans ses bottes, c’est essentiel pour envisager un avenir serein dans l’entreprenariat.

Comment pouvons-nous vous suivre ou vous contacter ?

Je suis toujours très facilement joignable sur Linkedin, sur Instagram notamment @ledroiten5minutes_ ou bien par mail : ledroiten5minutes@gmail.com / contact@juristmag.fr / juristday.event@gmail.com

Pour aller plus loin : 

° Linkedin : https://www.linkedin.com/in/constance-mosnier-a851051b7/?originalSubdomain=fr

° Instagram @ledroiten5minutes_

https://www.instagram.com/ledroiten5minutes_/?hl=fr

° Chaine Youtube « Le droit en 5 minutes »

https://www.youtube.com/c/LeDroiten5Minutes

° Site Internet « JURIST DAY »

https://juristday.com/

Inscription aux salons : Le mieux est de suivre l’actualité des prochains salon sur Instagram @jurist_day : https://www.instagram.com/jurist_day/?hl=fr

Abonnement Jurist mag

° Site internet « Jurist Mag’ »

https://juristmag.fr/

Propos recueillis par Pierre Cornou, Juriste et co-fondateur du site Aijedroit.com

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Notre objectif est de réaliser un site participatif et collaboratif. Ainsi, dès la conception de ce site, nous avons sollicité des élèves de collèges et lycées pour cerner leurs attentes et y répondre. Nous avons également fait appel à des enseignants, et des professionnels du droit pour élaborer le contenu du site en collaboration avec les élèves. Chaque étape du développement de ce site fait l’objet d’une concertation. Notre souhait est que les élèves, et toute personne sensible au droit, puisse proposer des sujets et formuler des réponses en collaboration avec des juristes. Si vous voulez proposer un sujet, ou rejoindre notre équipe de bénévoles, n’hésitez pas à nous contacter pour en échanger.

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